Lorsqu'elle accepte un prêt immobilier, la banque prend toujours un risque... Pour obtenir son crédit immobilier, tout emprunteur doit donc, en plus de contracter la fameuse assurance emprunteur qui le protège contre les événements de la vie, garantir son prêt
Pour obtenir son crédit immobilier, tout emprunteur doit garantir son prêt. Alors, quelle garantie choisir ? Hypothèque ou caution bancaire ?
Lorsqu’elle accepte un prêt immobilier, la banque prend toujours un risque... Pour obtenir son crédit immobilier, tout emprunteur doit donc, en plus de contracter la fameuse assurance emprunteur qui le protège contre les événements de la vie (accident, maladie, décès, perte d'emploi...) garantir son prêt. Il peut s’agir soit d’une hypothèque, soit d’une caution bancaire. De cette façon, la banque minimise les risques et se protège contre les défauts de paiement qui pourraient survenir.
L’hypothèque : la solution la plus courante
L’hypothèque suppose que l’emprunteur soit déjà propriétaire d’un bien immobilier. Pour garantir son prêt, il accepte donc d’hypothéquer son bien (la valeur du bien doit être proportionnelle au montant du crédit). De cette façon, en cas d’impayé, la garantie hypothécaire saisit le logement pour le vendre aux enchères judiciaires. Et la banque récupère la somme prêtée.
Cette solution a un coût : elle nécessite une signature d’acte devant notaire ainsi qu’une inscription au bureau de conservation des hypothèques (ou plus simplement bureau des hypothèques, aujourd’hui le « service de la publicité foncière ». Elle a un avantage certain : elle met la banque en confiance. Celle-ci sait qu’elle sera remboursée si vous n’honorez pas votre engagement.
La caution bancaire : l’option la moins onéreuse
La caution bancaire suppose le recours à un organisme de cautionnement qui se porte garant de l’emprunteur. C’est lui qui s’engage à rembourser la somme prêtée à la place de l’emprunteur si celui-ci se trouve dans l’impossibilité d’honorer ses engagements.
Concrètement, l’organisme supporte seul les risques de non-paiement par l’emprunteur. L’avantage pour l’emprunteur ? Il n’a pas besoin de mettre dans la balance l’un de ses biens immobiliers. En échange, il doit verser une contribution à un fond mutuel de garantie dont le montant dépend du coût du crédit immobilier.
Un conseil : vous voulez réduire les frais de garantie de prêt immobilier ? Privilégiez la caution bancaire !